Le point sur le recrutement en PACA et les aspirations des candidats chez SKILLS Marseille

Chez SKILLS, les interviews de collaborateurs se suivent et ne se ressemblent pas. En cette semaine de rentrée, on a voulu faire le point avec Rémi Fredon, Manager de notre bureau à Marseille. Et devinez le sujet de l’échange ? Le recrutement en Provence-Alpes-Côte d’Azur ! La région PACA est un marché qui rencontre les mêmes problématiques que les autres régions… mais qui a aussi ses spécificités. Allez, on file à Marseille !

A quoi ressemble le bassin d’emploi en région PACA ?

Dans les Bouche du Rhône et les départements limitrophes, nous recrutons sur un marché constitué essentiellement de PME. Notre zone compte en effet peu de sièges régionaux de grands groupes, ce qui implique un effort de développement commercial plus conséquent pour notre agence. Ne pouvant travailler de manière volumique auprès de grosses organisations, nous multiplions les contacts avec des entreprises dont les besoins en recrutement ne sont pas continus.

Le marché est vraiment en faveur des candidats, qui sont peu nombreux face aux postes à pourvoir dans les entreprises locales.

Comment gère-t-on des candidats en position de force dans vos process de recrutement ?

Ce qu’il faut noter en premier lieu, c’est qu’en PACA, les candidats accordent une importance encore plus grande à leur vie privée que sur la scène nationale. On le sait, le rapport au travail évolue et l’heure est aujourd’hui à la recherche d’un bon équilibre professionnel et personnel. C’est un enjeu fort par ici !

L’attractivité d’une entreprise va donc se jouer au niveau de la rémunération, bien sûr, mais aussi du parcours d’intégration qu’elle prévoit pour le candidat, des perspectives de formation, du mode de management et de l’organisation du temps de travail.

Les bons candidats se font parfois rares et ils multiplient les opportunités pour se laisser le choix. Il faut donc être en mesure de leur garantir un environnement de travail emprunt de liberté et de bienveillance.

De nos jours, marqués par un changement des priorités dans notre société mais aussi par une forte inflation, comment les entreprises peuvent-elles attirer les meilleurs talents ?

Lorsque l’on est face à un bon profil, la finalisation du recrutement va notamment dépendre de la réactivité de l’entreprise. Chez SKILLS, nous sommes à taille humaine et nous sensibilisons nos clients à l’importance d’un process de recrutement court : attention aux échanges qui durent 1 à 2 mois, ou à l’absence de retour de l’entreprise suite à un entretien ! C’est comme cela qu’un bon candidat nous échape et part à la concurrence.

S’agissant de l’inflation, certaines entreprises locales font l’effort de comprendre les contraintes du marché et de les répercuter sur les salaires. Mais notre principal challenge, en tant que cabinet de recrutement, est de trouver de bons candidats pour des postes souvent peu rémunérés.

D’un point de vue « compétences », nous recrutons actuellement beaucoup de profils dans les métiers de la comptabilité et de la finance. On leur demande un bon niveau de technicité sur les outils, et les langues étrangères sont aussi un sacré atout à faire valoir, tant cette compétence est rare !

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